
A l’origine,
une fascination, qui remonte à l’enfance, pour les arts d’Extrême-Orient où
la laque est façonnée depuis des millénaires.
Attirance
pour la matière somptueuse, mystérieuse, fragile et exigeante, dont j’explore
inlassablement la richesse infinie.
Elle convient à la magnificence des sujets qui m’interpellent : parures des femmes du Japon, de l’Inde ou de l’Afrique; le plumage luxuriant d’un coq ou la splendeur de la lumière au couchant.
Cette
matière, réalisée à base de pigments et de métaux précieux, m’entraine dans un
monde qui me surprend, me dépasse, donne libre cours à mon imagination pour en
faire ressortir la beauté.
Il y a une cohérence dans mes tableaux, apparemment
disparates.
Il y a un lien entre ces femmes d'Afrique,
d'Inde ou d'Asie et ces couchers de soleil (dont elles ont emprunté la parure),
il y a un lien avec ces fleurs, ces oiseaux... ces beautés éphémères.
Catherine
Escaravage